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Plutôt que le mot collectif, le mot compagnie souligne l'inscription du mouvement vers un vivant spectaculaire d'artistes aux pratiques diverses, engagés dans une création commune. Les prémisses d'Adoxa sont dans la rencontre de Caroline Tricotelle et Blaise Merino, en avril 2017, quand ils mettent en œuvre une action/laboratoire au pa-f de St-Erme. Leur exploration du cross over texte/son en improvisation libre devient propice à la rencontre artistique. Elle s'élargit à un champ collaboratif de création. Depuis, des formes conçues collectivement et des espaces s'ouvrent au public  : performance, installation, concert…

LES ARTISTES :

 

Blaise Merino (UK-FR)

Musicien expérimental originaire de Paris, il s'investit très jeune dans la musique amplifiée à la basse et élargit son territoire à la Bretagne avec son trio Négatif, puis les Pat Papa's. L'originalité de son jeu se révèle quelques années plus tard dans les années 90 sur la scène indépendante parisienne dans le groupe Jello formé de musiciens de Nina Hagen et du guitariste des No One is Innocent. Son album solo, où interviennent le quatuor Nomade et le batteur Francis Lassus, est reconnu par ses pairs mais c’est à Londres que Blaise Merino fera carrière dès 1998.

Son aisance à la basse lui ouvre la scène anglo-saxonne et les plus grands studios. Musicien « in-house » des studios de Pink Floyd à Londres, il signe des co-écritures avec d’éminents artistes, tourne dans les pays anglo-saxons et en Europe avec Tribazik et la légende vivante des Killing Joke, ou plus tôt Vertigo Angels avec Mélanie Garside. Il réalise des performances fine art dans le monde avec des artistes multimédia.

Ayant développé son propre sens de l'improvisation, conforté et nourri par une expérience de recours aux forêts, il compose et produit des albums solo (Winter Circus) ou en duo avec Loïs Laplace pour le label allemand Broque.de (Blu) et Terrain11, prolifique work in progress d'albums de recherche toujours actif.

Sur scène, il creuse le jeu de la basse électrique live. Blaise Merino allie maîtrise vibratoire et rythmique pour privilégier la dimension réflexive, intuitive et colorée d'une harmonie puissante et mettre en valeur l'inattendu mélodique. Quelques travaux de collaborations sont restitués ici :

https://www.youtube.com/channel/UCUNsXaTMmSzq90s1FpXnkMg/playlists

Caroline Tricotelle

Après l’obtention de son DU Théâtre, une licence de Lettres Modernes et un diplôme de fin d'étude en flûte traversière, elle part en Hongrie pour travailler l’improvisation théâtrale non verbale et la danse Butô avec le Théâtre des Ailes de Gabor Csetneki et Rita Deak Varga. De retour en France, elle cofonde en 2001 la compagnie Sans-Sommeil à Nancy avec Danielle Gabou après ses expérimentations au Studio TTC des Materia Prima dirigé par Didier Manuel. Elle sera en création avec la compagnie jusqu’en 2006. A partir de 2005, à Paris pour un Master de Philologie spécialisé en littératures francophones à la Sorbonne-Paris4, elle fait des lectures de textes, essentiellement poétiques et intervient pour l’Académie Mallarmé, le festival Ti Piment, et jusqu’en 2017 au Tarmac à Paris.

C’est lors de sa prestation à Musique Action avec la chorale de Phil Minton qu’elle découvre une autre approche de la musique : l'improvisation libre. Dès lors, elle explore la musicalité du verbe comme matériau à mettre en jeu. Elle trouve le corps de sa recherche artistique et trouve son aboutissement dans le développement de sa propre écriture. Vouée à être portée sur scène, cette voix est alors poétique. Elle monte le répertoire de Yacaro renforcé ensuite par Cyr Richard. Des rencontres viennent soutenir cette recherche, comme les improvisateurs de la Drôme Les Harengs s'honorent (Gérard Fabbiani, Sophie Delisée, Chris Chanet, Lionel Garcin, Catherine Jauniaux, Michel Doneda, Sébastien Bouhana...)  et surtout Blaise Merino avec lequel elle oeuvre entre l'Ardèche et Paris. Caroline Tricotelle performe aussi pour d'autres artistes (Eva Kot'Athkova), le laboratoire vocal de Natacha Muslera à Marseille et le chœur d'improvisation libre de femmes de Claire Serres depuis son retour à Montreuil en 2021. 

Flore Tricotelle (FR)

Flore Tricotelle a longtemps cherché un sens à ce mot. C’est dans son étymologie qu’elle y trouvera sa voie : “photos-graphein” – “écrire avec la lumière”. En remplaçant les mots par des images, elle écrit. Elle questionne même. Elle questionne les gens qui l’entourent, sur le monde qui les entoure. Elle laisse la lumière s’inscrire dans la gélatine de ses supports, tour à tour argentique noir et blanc, couleur, Polaroïd, et parfois même procédés anciens. Elle dialogue avec cette lumière, dans l’intimité de son laboratoire afin d’y révéler son image latente. Chaque image devient un engagement ; l’engagement de son regard, qu’elle met au service de son temps.

https://www.instagram.com/floretricotelle

Pol Lujan (FR)

Pol Lujan évolue autour du monde et de l’image depuis ses débuts de portraitiste. C’est l’univers de la mode qui l’amène à des travaux indépendants avec différents couturiers (Louis Azzaro, Jean-Paul Gautier, etc…). Il exploite aussi les photos de ses voyages de San Francisco à New-York en voiture ou au Vietnam. Entrepris pour élargir sa vision photographique, ils donnent lieu à Paris à des expositions et installations collectives, un livre et un reportage sur le massacre à Wounded Knee. Puis, au Chili, photographe indépendant pour des agences de publicité, il devient directeur de la photographie, chef opérateur et directeur technique pour des courts ou longs-métrages, parfois expérimentaux comme « Ciro Norte » de Erich Breuer, encore au MOMA. De retour en France, les expositions se multiplient. Elles mettent en exergue le regard précis de Pol Lujan sur les fragments de beauté du monde qu’il peut saisir partout, à chaque instant, dans l’épure du noir et blanc.

Cyr Richard (FR)

Ukuleliste, guitariste

crédits photos: Pol Lujan

crédits photos: Pol Lujan

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crédits photos: Yannis Frier

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crédits photos: Rémi Angeli

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